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Selon les dernières enquêtes, Juan Carlos I, ex-roi d’Espagne et père de l’actuel chef d’État, constituait un réseau de structures financières opaques, s’appuyant sur des banques et intermédiaires financiers suisses afin de financer un train de vie sans commune mesure avec les autres Chefs d’État européens.

Selon les informations parues dans la presse suisse et internationale, des fonds étaient notamment détenus par la fondation Zagatka, officiellement enregistrée à Vaduz (Lichtenstein) mais créée à Genève en 2003 par l’intermédiaire d’une société genevoise, déjà impliquée dans des scandales de corruption et de blanchiment en lien avec l’Espagne. Monsieur Borbón y Borbón était ainsi l’un des bénéficiaires d’un patrimoine d’environ 10 M$ US, dont il disposait notamment pour financer des vols en jets privés à 9 800 EUR de l’heure pour lui et ses proches.

D’autre part, l’ancien roi pouvait compter sur la fondation Lucum. Officiellement domiciliée à Panama, cette structure était titulaire d’un compte auprès de la banque genevoise Mirabaud en 2008, relation bancaire dont l’alors roi d’Espagne aurait été le seul bénéficiaire économique.

Cette fondation aurait notamment servi à Monsieur Borbón y Borbón pour encaisser un montant d’environ 100 M$ US, officiellement un « cadeau » du Roi Abdallah d’Arabie Saoudite. D’autre part, le compte de la fondation aurait également reçu en 2010 un montant de 1,9 M$ US, soit une prétendue « donation » de la part du roi de Bahreïn, Hamad bin Isa al Jalifa.

Ces faits ont conduit à l’ouverture d’une procédure pénale par le Parquet genevois, notamment pour « soupçon de blanchiment aggravé », à l’encontre de plusieurs proches de Monsieur Borbón y Borbón et autres personnes impliquées dans la création de ces structures, dont le but manifeste paraît être celui de cacher l’existence de ces fonds, ainsi que leur origine.

Une procédure pour corruption a également été ouverte en Espagne, auprès de l’Audiencia Nacional, en raison de soupçons que les 100 M$ US perçus par l’ancien monarque soient le payement d’une commission pour son intervention dans l’attribution d’un contrat pour la construction d’un réseau ferroviaire en Arabie Saoudite. Les autorités pénales espagnoles et genevoises semblent collaborer activement et une procédure d’entraide est ouverte auprès de l’Office fédéral de la justice.

Pourtant, si grâce aux enquêtes journalistiques et au travail remarquable du Parquet genevois, il a pu être établi que Monsieur Borbón y Borbón était bénéficiaire d’au moins deux fondations, tout porte à croire qu’il pourrait disposer d’autres valeurs financières occultées dans des banques de la Suisse.

Au demeurant, suite aux scandales réguliers et à la pression populaire, l’ancien roi d’Espagne a abdiqué en juin 2014. En 2019, il a communiqué publiquement l’abandon de toute activité institutionnelle. En mars 2020, le roi Felipe VI a reconnu qu’il était au courant des opérations opaques de Juan Carlos de Borbón depuis plus d’un an, bien qu’il ait choisi de cacher cette information à l’opinion publique. Dans la même déclaration, Felipe VI a ordonné que son père, l’ancien roi d’Espagne perde tout financement public. Aux dernières nouvelles, l’ancien roi se préparerait d’ailleurs à quitter le territoire espagnol pour s’établir en République Dominicaine. Il est ainsi manifeste que l’ancien roi a définitivement perdu tout pouvoir.

S’agissant de l’existence d’un degré de corruption notoirement élevé, le dernier rapport du GRECO, publié en 2019, confirmait cela, dans les termes suivants:

« La corruption est un problème d’actualité en Espagne, car des affaires très médiatisées ont ébranlé des institutions clés de l’État. Une décision de justice relative à la corruption [relevant le caractère généralisé de la pratique de la corruption par l’alors parti majoritaire au parlement] a d’ailleurs été invoquée par les députés pour leur vote de défiance qui, pour la première fois dans l’histoire de la démocratie espagnole, a provoqué la chute du gouvernement en juin 2018 ».

À cela s’ajoute condamnation à une amende de 136 000 EUR de la sœur de l’actuel roi d’Espagne, Madame Cristina de Borbón y Grecia, ainsi que la condamnation de son époux à une peine de 5 ans et 10 mois, pour détournement de fonds publics, fraude fiscale et trafic d’influence.

Le degré de corruption en Espagne est ainsi notoirement élevé, en particulier dans l’entourage de la famille royale.

En ce qui concerne l’origine des valeurs patrimoniales sur lesquelles Monsieur Borbón y Borbón aurait un pouvoir de disposition ou serait bénéficiaire économique, les explications offertes par ses proches à la justice sont loin d’être convaincantes, comme pare exemple sur des fonds de la fondation Zagatka. Lors de l’ouverture du premier compte en 2003, auprès du Crédit Suisse, il aurait été déclaré que l’argent venait d’une commission perçue dans le cadre de la mise en relations d’intervenants lors de la vente du Banco Zaragozano à la Barclays bank à Londres. Lors du transfert des fonds à Lombard Odier, en 2015, il aurait été prétendu que les valeurs patrimoniales étaient issues « d’héritages familiaux » et d’entreprises détenues par le cousin de l’ancien roi. L’utilisation de structures opaques, situées dans des paradis fiscaux, pour détenir des sommes pharaoniques acquises par l’ancien roi et ses proches. En l’absence de pièces justificatives crédibles et usuelles, cela alors que le bénéficiaire économique exerçait les fonctions de chef d’État génèrent des forts soupçons que ces valeurs auraient été acquises par l’ex-Monarque en utilisant sa position officielle afin d’obtenir un bénéfice personnel.

Il est donc très vraisemblable que les fonds cachés en Suisse par Monsieur Borbón y Borbón ont été acquis par des actes de corruption.

Dans cette période de crise économique et sociale il est dans l’intérêt de toute la citoyenneté mettre un terme à la corruption rampante au sein la famille royale d’Espagne. Si vous pensez que les sombres affaires de la monarchie espagnole ne devraient pas rester impunies, SIGNEZ CETTE PÉTITION

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